20 septembre 2011

Timbre et technique

Les possibilités techniques de Céline Dion sont souvent louées. Dans une interview avec Libération, Jean-Jacques Goldman énumère : « Pas de problème de justesse, de tempo, elle se chauffe toute seule ».
Pour le New York Times, sa voix est « haute, mince, légèrement nasale, presque sans vibrato mais dotée d'un arsenal impressionnant de capacités techniques. Elle peut produire des mélismes compliqués, des attaques expressives et soutenir de longues notes sans détonner ne serait-ce qu'un peu ».
Time souligne qu'elle « glisse sans effort de profonds murmures à des notes mortellement élevées, telle une douce sirène combinant force et grâce ».
Libération juge son registre inférieur « rauque » et ses aigus « comme des clochettes de verre ».
Lors de l'émission Cauet retourne la méthode, elle démontre son aisance à yodler, technique maîtrisée par peu de personnes.
Interrogée à propos de la perte de son accent lorsqu'elle chante, Céline Dion répond que ce n'est pas volontaire, mais naturel. D'après Paolo Zedda, cela est dû à plusieurs facteurs physiologiques, dont « une bonne ouverture glottique et une bonne coordination entre le souffle et une bonne fermeture (accolement) des cordes vocales [...] Le mécanisme physiologique relié au terme de “respiration profonde”, fondamental pour assurer toute bonne émission, trouve ensuite un accueil plus ou moins favorable dans la gymnastique articulatoire qui va moduler le son émis dans ces conditions idéales ».
Toutefois, sa diction francophone est parfois jugée imprécise. Dans sa critique de S'il suffisait d'aimer, Christiane Laforge, de Progrès Dimanche, pense qu'il y a « trop de syllabes escamotées, des articles muets, surtout quand ils commencent par “l” ». Faisant la critique de l'album D'Elles, Sylain Cormier (Le Devoir) estime que la chanteuse ferme beaucoup les voyelles.

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